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Maj le 13/10/2022
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Je n’en ai pas. Même si l’avènement de la démocratie a largement redistribué les us et coutumes de la noblesse (sans parler de ses privilèges que nos nouveaux maîtres, ceux de gauche, héritiers revendiqués des abolitionnistes du 4 août, comme ceux de droite, se sont accaparé avec avidité), je continue de trouver à une devise un parfum aristocratique et je reste indéfectiblement le fils d’un ouvrier scieur et d’une femme de ménage. Je crois qu’une devise ne fera jamais partie de ma panoplie de vivant. Néanmoins, je tombe parfois sur des phrases qui me laissent sans voix. Elles m’accompagnent un instant, pendant lequel je suis avec elles dans un état de vibration identique, puis je les assimile, au sens alimentaire du terme, donc après les avoir « mangées » et je les oublie. Je vous cite celle-
Le seul, l’unique : TOUS LES MATINS DU MONDE.
Les oiseaux de mon jardin et ceux des bois où je me promène avec ma chienne.
Je suis un sédentaire. Le lieu où j’aimerais vivre est précisément le lieu où je vis.