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Maj le 13/10/2022
Un être unique, délicat et doux, espiègle un peu, tendrement cabochard, d’une fidélité et d’une confiance à faire pâlir les traîtres, les fourbes et les hypocrites dont la marée noire empoisonne notre société.
Cet être rare c'est ma chienne, Flanelle, golden retriever, que nous avons dû nous résoudre, mon épouse et moi, à faire euthanasier.
Elle avait 11 ans et 7 mois. Elle souffrait d'un mélanome buccal. " Une vraie saloperie ", selon le vétérinaire qui a pris grand soin d'elle jusqu'à l'embarcadère, mais un bel âge tout de même pour un chien de cette taille, objecteront certains. Sauf qu'il n'y a pas d'âge qui vaille lorsqu'il faut se séparer à jamais d'un être aimé.
Votre maison devient subitement plus grande, plus silencieuse, dépourvue des empreintes de pattes qui ne rentrent plus du jardin. Vous passez moins la serpillère et l'aspirateur. Vous redevenez plus libre de vos mouvements, de votre temps…
Aïe, le temps ! C'est quand votre animal vous a quitté que vous prenez conscience de la place immense qu'il occupait dans votre vie. Et ce temps supplémentaire qu'il vous a offert vous embarrasse, vous fait trébucher. Et si vous vous retenez de l'occuper, c'est parce que vous redoutez de reconnaître que cette mort vous a libéré de toutes sortes de contraintes.
Ces contraintes, ce sont celles de l'amour !
Flanelle a été compagne de mon travail. J'ai écrit huit livres au cours de sa vie. Elle les connaît tous, de Jeanne d'Arc à Évariste Galois, en passant par Héraclès et Prométhée, et Khodumodumo aussi, ce recueil de contes sur les monstres qui s'est décidé au téléphone, un matin, alors que nous nous promenions ensemble au bord des étangs du Loing.
Je lui ai dit adieu, en m'efforçant d'être à sa hauteur.
Le 28 mai 2011, les universitaires de la SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime) m’avaient invité à parler de Jeanne d’Arc lors de leur journée d’étude consacrée à la représentation des femmes de l’Ancien Régime dans la littérature pour la jeunesse contemporaine. Cécile Térouanne, mon éditrice, m’accompagnait. Elle y a affirmé sur le roman historique et sur son rôle d’éditeur jeunesse, des positions auxquelles on n’est guère habitués et qu’il est revigorant d’entendre.
Pendant le Salon du livre de poche de Saint-
Jacques a répondu aux questions de Sherryn, une lectrice suisse, passionnée de livres et créatrice d’un site littéraire, désireuse d’approfondir avec lui certains aspects de son roman : 1212, la croisade des Indignés….
Étienne a quatorze ans. Il devrait marcher dans les traces de son père. Pourtant, c’est un autre chemin qu’il décide de suivre. Le premier, il se lève. Le premier, il parle. Le premier, il s’indigne contre les puissants, il fait entendre la voix du peuple. Enfants, femmes et petites gens...
Ils n’ont rien. Rien que leur foi et leur dignité. Pourtant, ils sont des milliers à accompagner Étienne, sans aucun soutien, sans aucune armure.
Cher grand Claude en allé,
Enfin libre.
Enfin souple et léger, ingambe comme tu ne l’as jamais rêvé.
Tu as retrouvé ta voix d’écorce,
tes yeux d’eau salée, dissimulés dans tes sourires de malice,
et le torrent de tes mots, si longtemps obstrué, peut à nouveau jaillir et irriguer de ta paix
nos terres orphelines.
À la suite d’un accident cérébral, Claude est devenu hémiplégique. Il a perdu l’usage de la parole et ne peut plus ni lire ni écrire. Pour Noël, ses amis de la librairie la Lucarne des Écrivains, fondée à son initiative, ont décidé de lui consacrer le numéro de décembre de la Gazette de la Lucarne. Voici ce qu’écrivait Claude, en février 2008, au lancement du numéro 1 de la Gazette.
[...]C’est en fouillant dans le deuxième carton que j’ai mis au jour un trésor oublié. Un trésor d’amitié qui avait bonifié dans l’obscurité depuis vingt ans, sous la garde des chauve-
En faisant du tri dans ses papiers, Jacques a retrouvé cette lettre de février 1994, dans laquelle il répondait à la question :
“ Pour vous, qu’est-
Clémence et Louis.
Ils ont 16 ans tous les deux. Ils s’aiment. Ils aiment la vie et ne savent pas encore à quel point. Il suffira d’un déclic pour qu’ils en prennent conscience. Ce déclic, c’est un forage, autorisé dans leur commune. C’est surtout la démobilisation grandissante des adultes qui s’étaient d’abord dressés contre cette agression et dont l’ardeur tiédit.
Le premier Roi du monde a fait l’objet d’un défi lecture dans huit classes de Seine-
Gulwali, petit Afghan de 12 ans, a été chassé par sa propre mère, parce que mieux valait une mort probable, et le plus tard possible, sur les chemins de l'exil, qu'une mort assurée, brutale, sur la terre natale.
C’était avant la mort de Claude, donc avant mars 2012. Armel Louis, le libraire de La Lucarne des Écrivains, avait réuni des témoignages pour la Gazette. Deux de ces textes, qui dépeignaient le côté truculent et gaillard de Claude, ébouriffé, fringué à la diable, avaient déplu à Odile.
À la demande du groupe pédagogique Les clefs de l'école, qui sollicitait certains auteurs pour recueillir des témoignages de scolarité, j'ai confié ce " souvenir " dont je n'avais jamais parlé auparavant. Le hasard a voulu que je l'écrive juste 50 ans après l'événement que je raconte.
Le beau roman de Claude Duneton, La Dame de l'Argonaute est paru en février 2009, deux mois avant Les Onze de
Pierre Michon.
N'était l'avertissement de la quatrième de couverture, on continuerait de se poser ces questions, une fois tournée la dernière page du roman.
>> Questions d'une jeune lectrice
>> Questions à propos de "Jeanne"
>> Questions d'une étudiante à propos de "Tristan et Iseut" et "Le chevalier Tristan"
>> Questions d'une classe à propos du "Chevalier Tristan"
>> Questions de deux collégiens à propos du "Premier Roi du monde"
>> Questions parvenues sur le site du Livre de Poche Jeunesse
La correspondance qui suit s’est échangée avec des enfants d’un cours moyen de l’école de Germigny-
Cet entretien, conduit par Jean Moreau, a été publié en 1993 dans un numéro de la revue maçonnique Le Maillon, précédé de la présentation suivante : "Jacques Cassabois a publié de nombreux livres, notamment L’HOMME DE PIERRE, dont la dimension initiatique est évidente. Son dernier ouvrage, SINDBAD LE MARIN est de la même veine. Jacques Cassabois, dans son œuvre et dans sa vie, apparaît comme « un maçon sans tablier ». Son talent et cette connivence entre démarche littéraire et démarche symbolique nous interrogent. La rédaction du Maillon remercie chaleureusement Jacques Cassabois pour sa collaboration qui nous honore particulièrement."
« Si j’étais moins intelligent / Si j’avais pas ma carte de lâche / Je leur foutrais mon pied dans les dents / Je leur faciliterais pas la tâche / En première page des magazines / Ils sont partout dégueulant / Leur réforme et leur grippe porcine / Le bon peuple et son président. »« Il faut chanter la Marseillaise / Et avé’ la main sur le cœur / Moi je la siffle avec les Beurs / Prie pour qu’au foot on soit de la baise / L’ordre moral est bien partout / La démago de gauche à droite / J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls / Avant de me battre. »
Quand j’ai découvert ces lignes, extraites de la lettre ouverte que Myriam Picard a écrite à ce bobo chanteur, j’ai décidé de lui répondre à mon tour.
Jacques raconte son voyage à Compiègne, où il retrouve son cher ami Claude Duneton, mais aussi le fil invisible qui le lie à Jeanne d'Arc... .
Auteur à temps plein depuis 2002, Jacques Cassabois s'intéresse aux textes anciens et fondateurs, aux mythes et aux contes qu'il s'attache à « augmenter » avec justesse. Il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages (des contes, des albums, des romans) Citons « Le joueur de flûte de Hamelin", "Sindbad le marin"," L'épopée de Gilgamesh", "Tristan et Iseut", "Antigone" et prochainement Jeanne d'Arc. Sans plus attendre, accueillons Jacques Cassabois, auteur opiniâtre et exigeant, et… « fourmi » dans l’âme.
L’épopée de Gilgamesh, de Jacques Cassabois : Montrer « la jeunesse éternelle d’une vieille histoire »
– Pouvez-
– Essentiellement l’oeuvre de Jean Bottéro: sa traduction de l'épopée, ses livres, ses articles nombreux, d’autres ouvrages aussi sur l’histoire de la Mésopotamie, des articles parus dans L’Histoire, Archeologia… Et d’une manière générale, tout ce qui pouvait m’imprégner de Mésopotamie. Cela se passait en 1993. Je devais faire un livre pour la jeunesse et, après une première phase de recherches documentaires, j’ai renoncé devant la difficulté et tout laissé tomber. Quelques mois après, pour des raisons trop longues à expliquer, je me suis remis au travail et cela a donné un livre pour adultes.
Ce colloque, organisé par Denise Escarpit et Bernadette Poulou de la revue Nous voulons lire, s’est tenu à Bordeaux les 23.24.25 octobre 1992.. Y participaient :
Denise Escarpit, Philippe Lejeune, Jean Perrot, Isabelle Nieres, Jacques Noiray, Bernadette Poulou, Bernard Colas, Christian Grenier, Jacques Cassabois, Rolande Causse, Azouz Begag, Susie Morgenstern, Charles Juliet, Jacqueline Duhème, Jacqueline Held, Christian Poslaniec, Pierre Clanche, Pierre de Givenchy, Ly Heng Kuhn, Thierry Jonquet, Yvon Mauffret.
Complaisante l’autobiographie ? Narcissique ? Allons donc ! Une manière irremplaçable de retrouver sa légitimité d’être humain, au contraire. Je développe cette évidence, dans cette allocution de remerciement, prononcée au Conseil Régional de Franche-
J’avais été sollicité, comme nombre d’auteurs, pour écrire sur un livre qui m’avait particulièrement marqué lorsque j’étais enfant. J’avais choisi LE PETIT PRINCE. Ce texte est paru dans un numéro de la revue « Nous voulons lire » : "C'était décembre. J'avais douze ans, j'étais malade. Une de ces rhino-
C’est le titre d’un livre. Et ce livre est la trace d’un travail entrepris par des collégiens de Morez et des écoliers des Rousses et de Septmoncel, dans le Jura. Ils sont partis, magnétophone et appareils photo en main, questionner des femmes. Des jeunes et des vieilles, sur leur vie, à brûle pourpoint. Une fois leur moisson engrangée, sous la conduite de leurs enseignants et du photographe Marc Paygnard, ils ont réfléchi, se sont organisés en « Atelier du Patrimoine » pour écrire leurs visites chez ces femmes qui les avaient accueillis et mieux nous permettre de les rencontrer. Leur livre presque achevé, ils m’ont demandé de le préfacer.
Quatre prières dans la Cathédrale de Chartres
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Parabole du chèvrefeuille
Marie Noël
Charles Péguy
Prologue de la pièce : Jeanne d’Arc
Adieu à la Meuse
Charles Péguy
Discours du 8 mai 1961 à Orléans
André Malraux
Jeanne d'Arc
Le platane et la première rencontre
La deuxième rencontre
Jacques Lacarrière
N'oublie pas les chevaux écumants du passé
Homo technicus economicus
Le féminin, terre d’accueil
Christiane Singer
À Ypres, l’hommage aux soldats Britanniques et à ceux du Commonwealth
Claude Duneton
Guerre et mensonge d’Etat
Claude Duneton
Khalil Gibran
Trois poètes – Khalil Gibran, Marie Noël, Albert-
Marie Noël
Albert-
Parlez-
du travail ; de la connaissance de soi ;
de la religion ; de la mort.
La gloire, cette rumeur... ;
Vous scandaliserai-
Notes sur mon travail ;
Enterrement de première classe.
Haïr ; Le cheval ; Les bêtes ;
Chanson à la lune ; La fièvre
La cathédrale
Saint-
Albert Cohen – Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud
Le dormeur du val
Saint John Perse
Syntaxe de l’éclair !
Innombrables sont nos voies…
Je sais que des vaisseaux en peine…
Extraits des recueils : Exil, Pluies, Neiges
Christiane Singer
Les sens nous livrent le sens
Henri Bosco
Le plateau de Saint Gabriel
Albert Cohen
Chapitres 28 et 29
Cet entretien remonte au 6 septembre 1990. Trente ans pile ! Il s'est tenu chez moi. Il faisait beau. Un soleil qui préludait à celui de l'automne, et Bernard Colas qui me questionnait venait, avec cette lumière plein les bras, clore une saison pour nous pousser vers la suivante.
Récrire les textes des auteurs du passé. A-
“ Il n’y a pas d’art pour enfants, il y a l’Art. Il n’y a pas de couleurs pour enfants, y a les couleurs. Il n’y a pas de littérature pour enfants, il y a la littérature. En partant de ces quatre principes, on peut dire qu’un livre pour enfants est un bon livre quand il est bon pour tout le monde.”
François Ruy-
Patrick Portet nous donne ici la preuve qu’il existe par nos gâtines et par nos champs, des journalistes plus facilement intéressés par nos travaux que les beaux esprits de Saint-
Tu savais !
Tu savais quand nous avons quitté la maison vers onze heures.
Tu savais quand nous sommes entrés dans la salle d'attente où nous sommes allés saluer Marina.
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Ses yeux se sont aussitôt gorgés de larmes. Elle s'est levée, t'a prise par le cou avec des mots d'amour et elle t'a embrassée. Puis, avant de nous installer, nous sommes passés par la balance. Commode cette balance où tu peux monter. Je profitais de chaque consultation pour vérifier ton poids. Aujourd'hui, 31et quelque. Un kilo de moins en quelques jours. " Bravo, Bijou ! C'est bien ma belle. " Je te complimentais quand tu avais perdu du poids. Et même si, aujourd'hui, ces compliments n'ont plus aucun sens, ils font partie de notre rituel. Tu les attends et ils nous consolident devant le pire qui arrive.
Tu savais quand le docteur est venu nous accueillir.
Tu savais quand, à peine entrée dans son cabinet, tu es allée te poster devant la porte de sortie. Tu avais pris cette habitude depuis que tu étais malade.
Aujourd'hui, nous ne sortirons pas par le jardin. Tu t'en iras sans nous, par le haut, et tu escaladeras les cimes.
Le praticien nous informe du déroulement de la séance. Les deux injections. La première pour le sommeil, la seconde… pour les rêves.
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Il est prévenant et sensible. L'acte à venir, qui est dans sa fonction, lui coûte horriblement. Tous ici sont émus par les compagnons qu'ils aident à mourir. La vétérinaire qui t'a opérée il y a quatre mois est venue te saluer quand tu étais encore éveillée. Elle a soulevé ta babine, observé ta mâchoire nécrosée, vu l'énormité de la tumeur qui te gonflait le cou. Devant l'ampleur du mal, elle rend hommage à ta vaillance et puis nous laisse jouer à quatre le dernier acte.
Tu reçois la première injection debout et très vite, tes pattes fléchissent, tu baisses la tête. Nous te soutenons pour que tu ne t'écroules pas et nous t'allongeons à même le sol. Tu dors profondément et soudain tout ton corps se contracte. Tes pattes griffent le carrelage, tes dents claquent…
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Ces mots nous apaisent pendant que la tornade s'éloigne.
La seconde seringue, surdosée, est prête maintenant.
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Le vétérinaire prévient, entoure, soutient et ne s'attarde pas.
À ma chienne, Flanelle
Françoise te caresse la tête. J'entoure ton buste et te prends contre moi, une main posée sur ta poitrine. Tu n'entends plus, tu ne vois plus, mais une vapeur filtrée par nos cœurs te parvient encore. Infime présence. Tu perçois, j'ignore de quelle façon -
L'univers majestueux t'attend. Il broie, mélange et recompose, rapportant chaque parcelle à l'ensemble, passant toute existence par le tamis de sa puissance, réajustant la vie, préparant l'humanité future, les mondes à venir d'où émergeront les êtres nouveaux. Ce mystère t'enveloppe et te berce. Tu sais que nous nous retrouverons demain, que dans cet intervalle nous restons reliés toujours, à jamais.
Nous ne nous perdons pas, ne nous quittons même pas. Invisibles seulement les uns aux autres, séparés par le temps que met une feuille détachée de son rameau pour se poser sur un gazon. Et que pèse cette durée face à l'ogre de l'évolution ?
Lentement, le contenu de la deuxième seringue s'est répandu et soudain, ta fuite éperdue... Ton cœur court à perdre haleine, tambourine contre ma main qui recueille ce galop d'effroi, sent la tiédeur de ton sang qui bat et frémit. Tout ton souffle s'échappe et tout s'affole en toi. " N'aie pas peur, ma chérie... " Je supplie que cet instant ne dure pas et ma prière est à peine formulée qu'elle est déjà exaucée, car tout s'apaise...
Alors montent les regrets, monte la honte d'avoir réclamé que le temps s'accélère. Les coups s'égrènent, s'alentissent et le tambour se mue en soupir. Ta vie palpite encore dans ma main, murmure son dernier mot d'amour et ton blanc navire qui se détache déjà du quai, met aussitôt le cap vers l'infini.
C'est à cet instant que je mesure mon insouciance. Tes pulsations dernières que j'ai prises pour un compte à rebours étaient le cordon d'argent de ton âme qui se déployait avant de se rompre. Ton Fil d'Ariane. Et moi, qu'ai-
Nous aurions visité les galaxies, nous tenant à l'écart des trous noirs et, à l'approche de la constellation du Chien, tu m'aurais chuchoté : " Regarde, nous arrivons. Prépare-
À peine débarqués, tu te serais assise, élégante et flexible, le panache de ta queue étalé dans le prolongement de ton échine, le regard absorbé, prenant cette pose contemplative que tu affectionnais sur les rivages de l'atlantique et tu m'aurais enseigné la vraie manière de regarder les choses.
Alors, j'aurais vu apparaître des couvains d'univers, éclore des soleils, bourgeonner des bouquets de comètes, je serais devenu parcelle de lumière et nous aurions écouté le roulement silencieux des mondes en gestation.
D'une pensée tu m'aurais alerté :
-
Et il m'a bien fallu quitter les horizons de l'absolu.
Depuis, installé à ma table, je mesure tout ce que j'ai perdu.
Jacques Cassabois
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